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Top 4 des idées reçues sur les puces

Publié le 18 Avril 2023
Top 4 des idées reçues sur les puces
La puce est un insecte hématophage - autrement dit, elle boit du sang pour se nourrir. 

Une fois installée dans le pelage de votre chien, elle s’y loge durablement pour y rester le plus longtemps possible. 

Une puce pond entre 20 et 50 œufs par jour - œufs qui tombent rapidement par terre, dans votre maison. 

Quand l’œuf éclot, la larve qui en sort va se réfugier à l’ombre, par exemple sous les tapis ou le parquet. Elle se nourrit de petits déchets trouvés, comme la matière végétale ou fécale, avant de faire son cocon et de se transformer en nymphe. 

On parle alors d’hibernation. 

Cette phase peut aller de quelques jours à plusieurs mois selon les conditions. 

Une fois adulte, le cocon éclot pour laisser la puce sortir. Comme la tique, elle n’a plus qu’un seul objectif : trouver son hôte, le piquer et se nourrir.

La partie visible de l'iceberg

Démangeaisons continues, rougeurs et dans certains cas réaction allergique : les puces ne laissent aucun répit à nos poilus. 

À tel point que, même en éliminant toutes celles présentes dans le pelage de votre chien, vous n’êtes pas encore sorti d’affaire. 

Eh oui, comme elles se reproduisent à vitesse grand V, 5 puces trouvées dans le pelage, c’est au moins 100 autres puces en cours de développement ! 

En quelques jours, Médor se retrouve envahi de puces… à nouveau. 

C’est un cercle vicieux. 

Sans une purification de son environnement, il continuera d’être infesté, jour après jour, par les œufs et larves présents dans votre maison. 

Malheureusement, il est très difficile d’en venir à bout :

  • les puces pondent quotidiennement,
  • les œufs s’éparpillent partout où votre chien va,
  • ils se cachent dans les moindres recoins de votre maison.

Mais ce n’est pas tout, car les puces sont aussi responsables de la transmission d'un vers plat : le Dipylidium caninum, plus connu sous le nom de ténia.

Lorsque le chien se lèche ou se mordille pour soulager les démangeaisons provoquées par leurs piqûres, il en ingère parfois quelques-unes. 

Si les puces avalées sont porteuses du vers, elles contaminent à leur tour le chien. 

Le ténia adulte se développe alors dans l'intestin du chien, qui rejette des œufs dans ses selles. 

Un chien avec des puces a beaucoup donc plus de risques d’attraper des parasites intestinaux. 

Finalement, les puces retrouvées dans les poils de votre chien ne sont que la partie visible du problème.

4 fausses croyances sur les puces 

Aussi invisibles que nombreuses, les puces sont un véritable fléau dont il faut impérativement se prémunir. 

Malheureusement, sauf si le chien en souffre, la plupart des humains sous-estiment le danger qu’elles représentent.

#1 : « Passer le peigne dans le pelage de Médor régulièrement suffit à les éliminer. »

On vient de le voir : le cycle de vie de la puce a lieu en grande partie… dans l’environnement. 

Finalement, le chien n’est que le « garde-manger » des puces, ce qui leur permet de se reproduire à foison

Peigner Médor tous les jours pour retirer les puces de son pelage est malheureusement loin d’être suffisant pour être totalement débarrassé. 

D’autant plus que, même avec toute la bonne volonté du monde, un peigne ne permet pas d’éliminer l’intégralité des puces et larves, qui sont parfois très bien camouflées dans son épais pelage.

#2 : « Mon chien n'a pas de puces car il ne se gratte pas. »

Si Médor a 2 ou 3 puces sur lui, vous ne remarquerez pas forcément qu’il se gratte plus que d’habitude. En revanche, quand les œufs pondus dans votre canapé, votre tapis ou votre moquette deviendront adultes, ce sera une tout autre histoire… 

Plus largement, certains chiens ne se grattent pas alors qu’ils en sont bourrés, et d’autres se grattent alors qu’ils n’en ont pas. 

Et pour cause : les démangeaisons ne sont pas forcément révélatrices de la présence de puces. 

N’oublions pas que chaque animal a une sensibilité différente et les causes des démangeaisons sont multiples. 

#3 : « Le passage d'hiver au printemps : ça ne change strictement rien. »

Oui, nous en sommes tous conscients désormais : même en hiver, il y a des puces. 

Son cycle est ralenti – mais il est toujours actif. En une dizaine de jours, l’œuf devient cocon ; puis puce ; puis le parasite se met à pondre de nouveau. 

Mais ce n'est pas pour autant qu'il faut baisser sa garde les autres mois de l'année. Le passage au printemps est littéralement la PIRE période...

Les puces et les tiques ont besoin de chaleur et d’humidité pour être les plus actives. Leur pic d’activité se situe donc au printemps et en automne, périodes pendant lesquelles leur vitesse de développement et leur capacité de survie sont maximales.

Alors, même s’il faut se méfier des puces tout au long de l’année, soyez particulièrement vigilant lorsque les températures augmentent.

#4 : « Elles ne s’attaquent qu’aux animaux. »

C’est relativement rare, mais les puces de votre chien peuvent vous attaquer. 

Leurs proies préférées sont les chiens et les chats. Mais si votre intérieur est fortement infesté, les puces pourraient très bien se satisfaire du sang d’un autre mammifère - comme le vôtre.

Une protection préventive et curative 100 % saine et naturelle

Il est plus sain et plus facile de prévenir une invasion de puces plutôt que d'essayer de les éliminer une fois qu'elles sont déjà là.

Pour cela, la protection de votre animal est la clé. 

En revanche, il ne faut pas utiliser n’importe quoi. 

Les anti-puces chimiques sont composés de nombreux pesticides, non sans risques pour la santé de l’animal, comme celle des humains qui l’entourent et de l’environnement. 

Peu importe leur forme (pipettes, colliers ou comprimés), ils vont réellement ravager la santé de votre chien : destruction de sa flore intestinale, irritations cutanées, saignements, brûlures, léthargie… ce ne sont qu’une petite partie des effets secondaires probables avec de tels traitements. 

Je préfère de loin utiliser une solution naturelle et sans risque, encore plus pour de la prévention.

Avant de promener mes loustics, je leur applique un répulsif naturel sur le pelage : le Vinaigre des 4 Voleurs

C’est un macérat de plantes répulsives dans du vinaigre de cidre qui permet de repousser les puces et les tiques. 

Il est composé de :

  • lavande – son odeur a un effet répulsif sur les parasites.
  • menthe poivrée – très efficace pour lutter contre les insectes.
  • romarin – particulièrement actif contre les puces.
  • sauge – ses propriétés antiseptiques, cicatrisantes et ses feuilles froissées sont très utiles pour calmer les piqures d’insectes.
  • absinthe – en plus d’être un répulsif contre les puces et les tiques, elle est aussi cultivée dans les jardins pour ses propriétés fongicides et insecticides.
  • cannelle – son spectre d’action est très large : on estime que 98 % des germes y seraient sensibles, y compris les parasites externes.
  • clou de girofle - il contient de l’eugénol, une molécule spécifiquement efficace contre les insectes. C’est une redoutable arme contre les parasites. Couplée à la lavande, cette combinaison d’éléments actifs va permettre une agression fatale contre les puces.
  • ail – en quantité adaptée, il réduit fortement l’invasion des tiques et des puces.

Le Vinaigre des 4 Voleurs ne possède aucun effet secondaire. Au contraire, il est même bénéfique, car son action purifiante et dépurative permet d’assainir l’épiderme et de faire briller le poil.

Il ne contient pas d’huiles essentielles, ce qui augmente la tolérance du produit. Vous pouvez même l’utiliser sur votre chat.

Il suffit d’en étaler sur le pelage du chien, à raison d’une pulvérisation par tranche de 2 kilos de poids corporel. 

Pour Pénélope, qui fait 20 kg et qui a de longs poils, 10 pressions suffisent. Le produit n’est pas dangereux si votre chien se lèche.

Pour avoir toutes les indications d'utilisation, et pour pouvoir le fabriquer par vous-même, il vous suffit de vous rendre juste ici : Comment utiliser le Vinaigre des 4 Voleurs.

Et, même si votre poilu a déjà des puces, la case chimique n’est pas obligatoire. Il existe là aussi une solution naturelle : la Terre de Diatomée. 

Pensez à vous procurer une terre de diatomée de qualité alimentaire (ou amorphe) et non une terre de diatomée calcinée.

Sans abîmer l’épiderme de votre chien, ses microscopiques parois abrasives irritent l’exosquelette des puces et autres parasites (tiques et aoûtats notamment), puis absorbent les huiles et graisses de leur corps, ce qui conduit à leur mort. 

La Terre de Diatomée est très intéressante, car en plus d’éliminer naturellement les parasites présents dans le pelage de Médor, elle agit aussi sur son environnement. 

Je l’utilise pour purifier mon intérieur. Je la répands dans la maison sur les zones sensibles aux puces (paniers, couvertures, coussins, tapis...), et je l'aspire 24 heures plus tard.

Un format plus économique

Ces 2 remèdes naturels, je les ai combinés dans un pack, pour que vous puissiez vous les procurer à moindre coût. 

J'ai conscience qu'acheter chaque produit individuellement peut parfois revenir cher. C'est pourquoi, pour vous permettre d'économiser, j'ai voulu vous l'offrir avec  20 % de remise

À cette époque de l'année, où il faut être encore plus vigilant, c’est un indispensable à avoir chez soi. 


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