Blog - Chien et Société

Pour un Secrétariat d'Etat à la cause animale

Publié le 29 Novembre 2018
Pour un Secrétariat d'Etat à la cause animale

Juillet 2018. Un jeune cane corso est retrouvé poignardé à mort, et laissé pour compte au pied d’un terril. Aucune sanction pour son propriétaire, qui l’avait confié à des amis pour « s’en débarrasser ».

Avril 2016. Un chasseur capture une renarde blessée, puis la laisse mourir de faim dans une cage à proximité de ses chiens. Son but : exciter sa meute de chasseurs.

20 août 2018. Fudji, berger allemand de 9 ans, meurt de ses blessures après avoir été brûlé vif dix jours plus tôt.

Et à chaque fois, des peines ridicules, voire inexistantes. Complètement indifférentes à la sensibilité animale. La cause : une législation qui traite encore les animaux comme de simples objets !

Pourtant le Code civil reconnait les animaux comme des êtres sensibles. Mais la réalité est tristement différente.

L’article 521-1 du Code pénal prévoit une sanction maximale de 2 ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende contre les actes de sadisme envers les animaux. C’est insuffisant ! La peine maximale pour un simple vol est bien supérieure : 3 ans de prison et 500 000 € d’amende. Pour réellement reconnaître la sensibilité animale, torturer un chat jusqu’à sa mort doit être puni plus sévèrement qu’un simple vol. La gravité des faits n’est pas comparable !

Gagnons en cohérence en rendant les sanctions pour sévices sur animal comparables aux sanctions pour violence sur un être humain.

  • Peine maximale un assassinat : la perpétuité. Et si vous brûlez votre chien vif, torturez un chat, et abattez une portée de chiots pour votre bon plaisir : 2 ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende. Parce qu’aujourd’hui, faire souffrir et abattre un animal gratuitement n’est même pas considéré comme un crime.
  • Peine maximale pour un meurtre : 30 ans de réclusion. Et si vous battez une brebis à mort avec un bâton : 1500 € d’amende — et encore, la plupart du temps, le parquet ne vous poursuit même pas.
  • Peine maximale pour homicide involontaire : 3 ans de réclusion et 45 000 € d’amende. Et si vous laissez sciemment votre cheval mourir lentement à la suite d’une blessure non soignée ? 750 € d’amende.

Cet écart dramatique entre les sanctions est injustifiable. À quel titre est-ce qu’un animal souffre moins qu’un humain ? Il est primordial d’en rendre compte en durcissant les peines prévues par le Code pénal.

Les juges sont aussi coupables de ce laxisme envers les tortionnaires. Car non seulement les peines prévues par la loi sont insuffisantes, mais en plus elles ne sont presque jamais appliquées. Il est temps que les décisions de justice soient en accord avec l’opinion publique !

Nous proposons donc la création d’un secrétariat d’État à la cause animale. Sa raison d’être : travailler sur une refonte du Code pénal, pour mettre fin aux incohérences de nos lois, et sensibiliser les juges à la condition animale. Comment ?

  • Enfin considérer les actes de cruauté grave envers les animaux comme un crime
  • Alourdir les peines maximales pour prendre en compte la sensibilité animale
  • Permettre des décisions de justice rapides face aux actes de barbarie — notamment avec des comparutions immédiates.
  • Sensibiliser la population au bien-être animal, en l’incorporant au programme d’éducation nationale.

Les animaux souffrent en silence. Ils ne peuvent prendre la parole pour défendre leurs droits. C’est à vous de les sortir de leur calvaire. Faites une différence.

Signez la pétition.

Article rédigé par Claude Lefevre -Propriétaire de Chiens aguerri et Militant pour la Protection Animale

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